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1. Deux camps face à face⚓
À la veille de la 1re Guerre mondiale, les tensions sont vives entre les grandes puissances européennes. Les sources de conflit concernent les revendications territoriales, le désir d'indépendance de certains peuples et la concurrence entre les pays d'Europe dans la formation de leurs empires coloniaux. Dans ce contexte, deux systèmes d'alliance se font face : la « Triplice » et la « Triple-Entente ».
Glisser-déposer. Compléter la carte des alliances en 1914
2. Clemenceau et la « Grande guerre »⚓
La guerre commence en août 1914 et se termine en Europe le 11 novembre 1918. Clemenceau, surnommé « le Tigre » en raison de sa combativité au cours de sa longue carrière politique, est journaliste et sénateur au début du conflit. C'est un partisan résolu d'une guerre sans concession contre l'Allemagne. Au moment où la situation de la France est fragilisée par les grèves et les mutineries, il est rappelé au pouvoir en 1917. Les contemporains de Clemenceau utilisaient le terme de « Grande Guerre » (avec deux « g » majuscules) pour désigner ce qui allait devenir la 1re Guerre mondiale. Mais cette expression n'est pas la seule. On évoque aussi « la guerre mondiale », « la guerre de 1914 », qui devient ensuite « la guerre de 1914-1915 » puis « 1914-1916 » etc...
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3. Figures de la « Grande guerre »⚓
Le conflit peut être divisé en trois phases. 1re phase : la guerre de mouvement caractérisée par le déplacement rapide des soldats pour remporter la victoire (1914). 2e phase : la guerre de position où les soldats se font face dans des tranchées (1915-1918). 3e phase : la reprise de la guerre de mouvement, qui conduit la France à la victoire (1918). Plusieurs personnalités militaires ont, pendant cette période, joué un rôle de premier ordre.
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4. Clemenceau dans les tranchées⚓
Clemenceau s'est rendu à de nombreuses reprises au front pour soutenir les « poilus ». D'abord comme sénateur, puis comme président du Conseil (1er ministre), il réaffirme sa volonté de mener « une guerre intégrale » contre l'Allemagne. « Politique intérieure, je fais la guerre ; politique extérieure, je fais toujours la guerre » précise-t-il lorsqu'il s'exprime le mars 1918 devant l'assemblée. L'origine du mot « poilu » remonte au XVIIe et désigne un homme courageux, brave et viril. Repris par les soldats de Napoléon, il désigne les soldats expérimentés. En 1914, il est utilisé par tous les Français pour qualifier les fantassins des tranchées en combat direct avec l'ennemi sur la ligne de front.
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5. « L'embusqué ». Un anti-héros de la Grande guerre⚓
Pour une grande partie de l'opinion publique, « l'embusqué » devient véritablement l'anti-héros, lâche et imposteur. C'est l'anti-poilu absolu. Le pouvoir est régulièrement accusé de complicité avec les soldats auxquels il accorderait des faveurs leur permettant d'échapper au combat. Clemenceau dénonce fréquemment « l'embuscade » et les « pistons » dont bénéficient certains.
Même après-guerre, la figure de l'embusqué reste présente, elle revient hanter le monde des anciens combattants. L'embusqué c'est désormais celui qui n'a rien connu du front, mais qui profite de la victoire et des bonnes places alors que les anciens poilus se trouvent tant dédaignés.